L’UE franchit une étape décisive dans la lutte contre la violence à l’égard des femmes
Auteur : Michaela Jamelska, technologue et défenseure des droits de la personne
Les législateurs de l’UE ont franchi une étape importante — je pourrais dire une percée monumentale, comme la plupart des reportages, mais en toute honnêteté, c’est une étape attendue depuis longtemps dans la lutte contre la violence sexiste. Cela vient avec l’annonce d’un accord provisoire visant à lutter contre la violence à l’égard des femmes et à soutenir ses victimes. Cet accord historique représente un pas en avant dans les efforts continus de l’Union européenne pour lutter contre la violence sexiste et l’éradiquer.
L’accord conclu lors des négociations entre le Parlement et les représentants du Conseil souligne l’engagement résolu à prévenir le viol, les mutilations génitales et les mariages forcés, tout en s’attaquant à la cyberviolence. Il accorde la priorité à l’amélioration du soutien aux victimes, reconnaissant la triste réalité que les femmes sont souvent la cible de la cyberviolence.
À la base, l’accord vise à établir des mesures globales pour protéger les individus contre diverses formes de violence sexiste tout en assurant l’accès à la justice, la protection et la prévention dans les États membres de l’UE. Le projet de loi traite également des crimes en ligne, comme la divulgation non consensuelle de matériel intime et le « cyberflash », qui reflètent la nature en évolution de la violence fondée sur le sexe à l’ère numérique.
Les acteurs malveillants militarisent la technologie pour infliger des préjudices, soulignant la nécessité cruciale de mesures juridiques robustes pour protéger les personnes contre les violations de leur vie privée et de leur dignité.
De plus, cette loi accorde la priorité à la sécurité et au bien-être des victimes en améliorant les services de soutien et l’accès aux soins de santé, en mettant l’accent sur la lutte contre la discrimination intersectionnelle et la prestation de soins complets, y compris les services de santé sexuelle et reproductive.
La prochaine étape sera que le Parlement et le Conseil approuveront officiellement l’accord. Après sa publication au Journal officiel de l’UE, les nouvelles règles entreront en vigueur vingt jours plus tard. Les États membres disposeront alors d’un délai de trois ans pour mettre en œuvre les dispositions.
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Michaela Jamelska
Technologist adn Human Rights Advocate
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