La masculinité n’est pas un problème à résoudre, comme semble le penser Equimundo, mais une manière d’être qui doit être canalisée dans des directions qui sont à la fois bonnes pour les hommes eux-mêmes et pour la société. Nous avons besoin d’une vision plus large de ce que signifie être un homme, mais remplacer la “boîte à hommes” par une idée différente, mais très restrictive et moins naturelle de la masculinité n’est pas la solution.
En niant les différences entre les sexes dans la manière dont les enfants apprennent, nous pathologisons et neutralisons les garçons d’une manière qui leur sera préjudiciable à long terme, ainsi qu’à la société. Cela nous plonge dans un cycle d’erreurs de diagnostic et de surmédication des petits garçons. Les responsables de l’éducation doivent prendre des mesures pour réduire la pénalisation des comportements masculins à l’école afin que la disparité entre les sexes dans l’éducation puisse commencer à se rééquilibrer et que nos garçons puissent à nouveau s’épanouir sur le plan scolaire, social et mental.
Ce rapport est le fruit d’une collaboration entre le Centre for Progressive Policy (CPP), un groupe de réflexion économique, le mouvement mondial Women in Data@ et l’organisation caritative Pregnant Then Screwed (PTS). Elle étudie les conséquences économiques et sanitaires de l’extension du droit légal au congé et à la rémunération de paternité, notamment par le biais de son impact sur l’égalité entre les hommes et les femmes sur le marché du travail.
Et n’oublions pas que faciliter l’équilibre entre la vie, le travail et la famille favorise l’égalité entre les hommes et les femmes, car cela conduit à une culture de coresponsabilité, de coopération et d’équité, tout en encourageant une véritable inclusion et une grande diversité. Pour parvenir à l’égalité, les hommes et les femmes ne doivent pas mettre de côté leurs propres caractéristiques, mais plutôt les renforcer afin qu’elles se complètent. Elle favorise également la richesse entre les générations, ce qui est bénéfique pour tous.
Quels que soient ses avantages – et ils sont nombreux – grandir dans une société qui ne peut répondre aux grandes questions de la vie adulte que par « c’est à toi de décider » peut être plus troublant que libérateur pour un enfant de 12 ans. Leurs choix sont multiples et fluides, et dans la mesure où des normes existent, elles sont lâches et fongibles. Qu’est-ce qu’une fille peut faire de sa vie ?
En France, les livres de développement personnel sont achetés chaque année par millions, majoritairement par des femmes. Ils représentaient 32% du marché du livre en 2018. Depuis la crise du Covid-19, l’intérêt pour ce domaine ne cesse de croître. Mais fait-il véritablement du bien aux femmes ?
Commentaires récents