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Cette semaine, nous continuons à nous intéresser à des projets inspirants, porteurs d’espoir pour l’avenir. Ils investissent dans la ressource la plus importante de toutes : les personnes qui bénéficieront des nouveaux quartiers et des nouvelles communautés et qui y contribueront. Des lieux où l’on peut s’épanouir et pas seulement survivre.

La « ville en quinze minutes » est une expression à la mode depuis peu. Il s’agit d’une vision selon laquelle, à moins de quinze minutes de notre lieu de résidence, il est facile d’accéder à des magasins d’alimentation abordables, à l’enseignement primaire et aux services de santé, à des espaces verts pour les loisirs et l’exercice, à des pôles d’emploi, à des centres religieux et à des projets communautaires. D’une certaine manière, cela rappelle le village traditionnel où les gens vivaient, travaillaient, faisaient leurs courses, allaient à l’école, faisaient du sport et allaient à l’église au même endroit.

La nouvelle vision reconnaît les points positifs du modèle passé, mais réimagine des vies connectées pour répondre aux exigences de l’époque actuelle. Ces exigences comprennent l’impact du changement climatique, le vieillissement des populations et la concurrence pour les ressources. L’engagement créatif avec les technologies intelligentes pour les maisons et les communautés est vital pour cette nouvelle façon de planifier et de construire. Il doit cependant aller de pair avec une compréhension de ce qui fait de ces maisons et de ces communautés des lieux de vie dynamiques et positifs. Des maisons connectées pour une vie connectée – les unes avec les autres.

Lors de notre récente réunion à Nottingham sur le thème de la maison, de la famille et du changement climatique, le professeur Bridgette Wessels, de l’université de Glasgow, et Jennifer Challinor, du Crichton Trust, ont présenté un projet fondé sur cette riche compréhension de la connectivité humaine. Le site de Ladyfield, près de Dumfries en Écosse, est situé dans un environnement rural et offre donc la possibilité de créer non pas une ville de quinze minutes, mais un « quartier de vingt minutes ».

Le Crichton Trust s’est appuyé sur son passé de centre pionnier en matière de santé mentale pour superviser plus récemment une grande entreprise sociale et un projet de logement. Son modèle de logement durable s’appuie sur trois thèmes intégrés : faire appel à la sagesse des habitants pour déterminer les besoins de leurs maisons et de leurs quartiers ; placer le bien-être au premier plan en préservant l’environnement naturel et les liens avec les autres ; utiliser les nouvelles technologies pour aider les gens à vivre plus longtemps au sein de leurs communautés et dans des maisons économes en énergie.

Pour la Home Renaissance Foundation, l’élément clé est la reconnaissance du fait que la maison est le point de départ de quartiers sains. La proposition de Ladyfield s’appuie sur la valeur des maisons qui favorisent le bien-être de ceux qui y vivent. Cela va de la qualité de la conception et des matériaux utilisés pour les logements aux technologies d’adaptation à l’avenir ; l’avenir n’est pas seulement celui des bâtiments, mais aussi celui des besoins changeants des résidents. La connectivité humaine est un processus naturel qui ne peut pas être conçu, mais qui peut être favorisé par des choix de développement empathiques et éclairés. C’est ici que l’engagement de disposer de services et d’opportunités de travail à une courte distance de marche ou de bus fait une telle différence dans la façon dont les quartiers sains et connectés peuvent évoluer.

Les projets tels que celui de Ladyfield sont une véritable source d’inspiration parce qu’ils répondent aux exigences du 21e siècle et au-delà. Le fait qu’ils répondent également aux besoins séculaires des gens en matière de relations, de lieux et de sens les rend non seulement inspirants, mais essentiels à la façon dont nous vivons et prospérons ensemble MAINTENANT.

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