La plus grande et la plus complète base de données Covid 19 désagrégée par sexe

par | Oct 22, 2020 | All, Autres

En septembre 2020, le Centre international de recherche sur les femmes (ICRW Asia) – en partenariat avec Global Health 50/50 et le Centre de recherche sur la population et la santé en Afrique (APHRC) – a lancé la base de données COVID-19, la plus grande et la plus complète au monde, ventilée par sexe. Le Dr Ravi Verma, directeur de l’ICRW Asie et conseiller pour le partenariat, parle des perspectives offertes par les données et de la manière dont elles peuvent contribuer à éclairer les réponses nationales et internationales à la pandémie.

Ravi : Ce partenariat est une tentative unique de comprendre comment COVID-19 affecte les gens différemment selon leur sexe et leur genre – tant en termes de biologie que d’environnement, de structures et de normes sociales – et de produire les données nécessaires à des approches de la pandémie véritablement sensibles à la dimension de genre.

Le cadre international de Global Health 50/50, combiné aux perspectives régionales et nationales de l’ICRW Asie et de l’APHRC, nous permet de créer un ensemble de preuves plus complet sur la mesure dans laquelle les pays recueillent ces données et les rendent publiques. La base de données qui en résulte nous permet de mieux plaider en faveur de données plus cohérentes et plus crédibles, et de fournir des indications permettant aux pays de répondre aux segments uniques de leur population.

Le tableau de bord, qui suit plus de 170 pays à travers le monde, représente le premier processus de collecte systématique de données permettant de comprendre comment les hommes et les femmes sont touchés de manière différenciée par COVID-19. Dans l’ensemble, si les cas sont signalés de manière égale chez les hommes et les femmes, les hommes représentent 40 % de plus de décès dus à COVID-19. Il existe des différences entre les sexes tout au long du parcours clinique, depuis les tests jusqu’aux admissions en soins intensifs.

Toutefois, moins d’un pays sur trois dans le monde communique des données ventilées par sexe pour les cas et les décès liés à la COVID-19 ; parmi les 173 pays actuellement suivis, 75 n’ont pas communiqué de données séparées pour les femmes et les hommes au cours du dernier mois.

Pour le partenariat, il est essentiel de réfléchir aux implications à court et à long terme. À court terme, nous espérons que les données générées par ce projet contribueront à l’élaboration de politiques et, à moyen terme, qu’elles aideront également le personnel des programmes à créer des stratégies tenant compte des sexospécificités dans leur pays afin d’atteindre les plus vulnérables.

À long terme, nous espérons fournir un modèle de santé publique fondé sur des données probantes et tenant compte de la dimension de genre. Afin de continuer à progresser vers un ensemble plus complet de données probantes, nous demandons instamment aux gouvernements de s’engager à collecter des données, tant sur le plan du sexe que sur celui du genre, et à les mettre à la disposition de la communauté de pratique au sens large.

Pour en savoir plus, veuillez cliquer ici

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

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