Ma chère fille,

Les trois mois arrivent à leur terme. As-tu suivi mes conseils ? Quel projet as-tu mis en œuvre pour montrer tes compétences en matière de gestion de projet ? As-tu réussi à convaincre tes collègues que plusieurs approches existent pour un même travail ? Lors de notre dernière conversation, tu m’as dit que tu avais progressé sur tous ces points, et je suis très fière de toi.

Mais en cours de route, tu as beaucoup appris sur toi-même et sur ta relation au travail, ce qui était le véritable objectif de l’exercice.

Cependant…

La semaine dernière, tu n’as pas pu t’empêcher de faire une remarque acerbe à Robert, prenant le risque de ruiner des mois d’efforts en te forçant à réfléchir avant de parler. Le mois dernier, tu n’as pas pu retenir tes larmes devant ton responsable, qui a refusé d’écouter ce que tu avais à dire sur les améliorations possibles de la méthodologie de ton projet. Au fond, tu es assez émotive et cela t’affecte sur le lieu de travail, et je sais que cela peut être inconfortable pour toi, c’est pourquoi nous en parlons aujourd’hui. Comme prévu, après ton embauche, tu as passé beaucoup de temps à surveiller ton discours pour t’assurer que tu n’offenserais pas tes nouveaux collègues. C’était un exercice difficile pour toi, mais comme tu étais là pour observer et apprendre, il t’était assez facile de garder tes pensées et tes émotions pour toi. Cependant, tu es maintenant l’actrice de ta vie professionnelle, et tu ne pouvais pas te permettre de rester en retrait. Lors des réunions, ton opinion est tout aussi importante que celle de quelqu’un d’autre. Si tu as le sentiment qu’une décision pourrait nuire à la réussite d’un projet, tu devais t’exprimer et faire part de tes inquiétudes. Malheureusement, être plus expressif rend le contrôle de tes émotions d’autant plus difficile.

Alors, comment contrôler ses émotions au travail ?

Question difficile. D’abord, il faut apprendre à les apprivoiser. Il existe de nombreuses méthodes plus ou moins adaptées à votre personnalité. Elles vont du yoga à la méditation en passant par les puzzles (c’est plutôt mon truc). En interrogeant vos collègues, vos amis ou votre moteur de recherche préféré, je suis sûr que vous trouverez toutes les informations dont vous avez besoin auprès de personnes beaucoup plus compétentes que moi sur ce sujet.

Si vous êtes au travail, il existe plusieurs conseils assez simples que vous pouvez mettre en place.

Tout d’abord, mettez les choses en perspective. Oui je sais, plus facile à dire qu’à faire ! Mais vous pouvez vraiment « dédramatiser » si vous prenez un peu de recul et si vous considérez calmement l’impact réel de l’action que vous avez menée ou de la réaction que vous avez créée. Quelle est la conséquence de cette erreur qui vous obsède ? Ne faites-vous pas toute une histoire pour rien ?

Une autre méthode infaillible est ce fameux adage qui vous dit d’y réfléchir. Un e-mail qui vous tape sur les nerfs le soir sera beaucoup moins offensant si vous le relisez le matin. Pendant ce temps, vous aurez pris le temps d’évaluer les options et de trouver une solution à laquelle vous n’aviez pas pensé la veille.

Au travail, les réunions difficiles sont un terrain propice à l’apparition de la colère (un collègue désagréable, un projet mal exécuté, etc.). Dans ce cas, la méthode que j’utilise régulièrement consiste à préparer méticuleusement mes « confrontations » et à y aller avec tous mes arguments prêts. Or, ce qui vous met en colère lors de ces rencontres, c’est un sentiment d’impuissance, ou l’impression que vous n’avez pas été assez préparé. Lorsque vous arrivez en connaissant votre dossier comme le fond de votre poche et en ayant analysé toutes les options, vous pouvez mener une discussion sereine, basée sur des arguments éprouvés et non sur des sentiments. Cela fait toute la différence !

Mais si tout cela ne fonctionne pas alors, encore une fois, mettez les choses en perspective.

Est-ce vraiment si grave de pleurer en public ? Oui, je sais, dans la société actuelle, ce n’est pas très bien vu, parce qu’il faut être super fort pour affronter le monde professionnel et rester impassible à tout moment. “

Cependant, les coutumes peuvent changer (je vous renvoie à mon article sur « un nouveau style de leadership » où j’en parle davantage). Il est très possible de créer un espace de travail où les émotions ne sont pas exclues et où un collaborateur qui pleure n’est pas faible, mais plutôt quelqu’un qui n’a pas peur de montrer ses émotions en public. Les émotions font partie intégrante de ce que nous sommes et les cacher devrait être aussi incongru que d’essayer de dissimuler nos capacités intellectuelles, par exemple.

Une fois que vous avez accepté cela, les choses sont plus faciles.

Une fois, j’ai commencé à pleurer dans le bureau de mon patron à cause de l’épuisement. J’avais fait le travail de deux personnes pendant quelques semaines et je ne voyais pas la lumière au bout du tunnel. J’ai décidé de mettre mon patron face à ses responsabilités, mais je n’ai pas pu retenir mes larmes. Mais au lieu de m’enfuir, j’ai décidé de les accepter. Je lui ai dit : « Écoutez ce que je dis, ne vous laissez pas distraire par mes larmes, le contenu de mon discours est toujours le même » et j’ai terminé la réunion comme ça. Voici donc mon conseil pour la semaine. Apprendre à contrôler ses émotions peut toujours être utile. Mais si elles débordent, acceptez-les, n’essayez pas de les cacher.

Même si vous avez des larmes qui coulent sur votre visage, gardez la tête haute !

Magali Anderson est une femme

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

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