Women’s and Men’s Status: Revisiting the Relationship Between Gender Equality and Intimate Partner Violence Against Women in Europe

by | Nov 13, 2023 | 0 comments

The first European Union Survey on Violence against Women (EU-VAW) released in 2014 revealed the unexpected result indicating that the world’s most egalitarian countries have relatively high rates of Intimate Partner Violence Against Women (IPVAW). This phenomenon, referred to as the “Nordic Paradox,” revived a heated, intermittently ongoing discussion dating back four decades where several competing hypotheses about the relationship between gender inequality and IPVAW have been proposed, but no consensus has been reached. The main aim of this paper is to revisit the most important of such hypotheses proposed in the last four decades, while proposing a new one that could potentially throw some light on understanding the “Nordic Paradox.” Multilevel linear regression models are estimated using data from the EU-VAW survey conducted in 2012, and an alternative operationalization of the Gender Equality Index (GEI) (our measure of gender equality). We did not find any significant effect of gender equality on IPVAW repetition. However, we found that higher country-level status of women and men go together with less IPVAW, with a larger effect of women’s status in economic domains compared to the impact of men’s economic status, and a larger effect of men’s overall status. These findings support the Marxist feminist hypothesis, stating that women’s absolute status in the economic and labor domain is critical in lessening IPVAW, as women’s real and potential access to resources is key for leaving a violent relationship. At the same time, our results support the “male privilege protection” hypothesis, which states that gains in women’s status in certain domains-such as in the economic sphere considering our results for the European Union-would not suppose a threat to men, allowing ameliorative effects. In contrast, if the overall status of men is threatened, backlash effects would be triggered.

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La première enquête de l’Union européenne sur la violence à l’égard des femmes (EU-VAW) publiée en 2014 a révélé un résultat inattendu, à savoir que les pays les plus égalitaires du monde ont des taux relativement élevés de violence à l’égard des femmes dans le cadre de relations intimes (IPVAW). Ce phénomène, appelé “paradoxe nordique”, a ravivé une discussion animée et intermittente remontant à quatre décennies, au cours de laquelle plusieurs hypothèses concurrentes sur la relation entre l’inégalité entre les sexes et la violence à l’égard des partenaires intimes ont été proposées, sans qu’aucun consensus n’ait été atteint. L’objectif principal de cet article est de réexaminer les plus importantes de ces hypothèses proposées au cours des quatre dernières décennies, tout en en proposant une nouvelle qui pourrait potentiellement éclairer la compréhension du “paradoxe nordique”. Des modèles de régression linéaire multiniveaux sont estimés à l’aide des données de l’enquête EU-VAW menée en 2012, et d’une opérationnalisation alternative de l’indice d’égalité des sexes (IEG) (notre mesure de l’égalité des sexes). Nous n’avons pas trouvé d’effet significatif de l’égalité des sexes sur la répétition de l’IPVAW. Cependant, nous avons constaté qu’un statut plus élevé des femmes et des hommes au niveau du pays va de pair avec moins d’IPVAW, avec un effet plus important du statut des femmes dans les domaines économiques par rapport à l’impact du statut économique des hommes, et un effet plus important du statut général des hommes. Ces résultats soutiennent l’hypothèse féministe marxiste, selon laquelle le statut absolu des femmes dans le domaine de l’économie et du travail est essentiel pour réduire la violence à l’égard des femmes, car l’accès réel et potentiel des femmes aux ressources est déterminant pour quitter une relation violente. En même temps, nos résultats soutiennent l’hypothèse de la “protection des privilèges masculins”, selon laquelle l’amélioration du statut des femmes dans certains domaines – comme dans la sphère économique si l’on considère nos résultats pour l’Union européenne – ne constituerait pas une menace pour les hommes, ce qui permettrait d’améliorer la situation. En revanche, si le statut général des hommes est menacé, des effets de ressac se produiront.

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