Comme beaucoup d’entre vous qui lisez ce blog, je suis moi-même une personne qui vit dans un pays différent de celui dans lequel je suis née. Au cours de mes 36 ans de vie, j’ai déjà vécu dans 6 villes de 3 pays différents, mais je l’ai fait en cherchant à grandir personnellement et professionnellement et en ayant la certitude de pouvoir retourner dans mon pays lorsque cette expérience internationale aura répondu à mes attentes. Ce ne sera pas facile, car c’est ce que disent ceux qui sont déjà rentrés. Je ne serai pas la même personne qui a quitté la maison en 2003 pour faire des études, ni la même personne qui a établi sa maison en 2012 en dehors de sa ville natale, ni la même personne qui a fait ses valises en 2015 pour vivre au Royaume-Uni, mais la somme de toutes les nouvelles expériences, des personnes que j’ai rencontrées, des difficultés et des défis, aura forgé la personne qui a décidé librement de déménager.

Malheureusement, ce n’est pas l’expérience que vivent généralement les personnes qui migrent ou se déplacent sous la contrainte. Comme nous le voyons avec l’invasion russe, les Ukrainiens fuient les bombes, sans préparation physique ou mentale préalable, laissant tout derrière eux et ne sachant pas ce que la vie leur apportera. Cette incertitude, cette insécurité, cette peur, touche le plus profond de l’être humain. Ces dernières années, nous avons vu sur nos écrans des Afghans, des Vénézuéliens, des Syriens en fuite et bien d’autres encore. Nous voyons aussi ceux qui fuient la pauvreté, qui risquent leur vie, qui croisent le chemin de mafias qui les font chanter et dont le seul but est de rejoindre l’Europe, la terre dont ils ont envie, la terre des footballeurs qui, comme eux, ont aussi traversé le monde pour réaliser leurs rêves. Il y a ceux qui ont de la chance, ceux qui rencontrent de bonnes personnes à leur arrivée et qui survivent jusqu’à ce qu’ils obtiennent des papiers qui leur permettent de travailler. Mais il y a ceux qui ont moins de chance, qui sont obligés de commettre des délits pour pouvoir mettre quelque chose à manger dans leur bouche. Des gens qui finissent par détester le pays dans lequel ils sont arrivés parce qu’il ne leur a pas donné la chance qu’ils espéraient.

Mouvements, déplacements, allées et venues, rêves réalisés mais aussi rêves brisés. Opportunités pour les uns, désespoir pour les autres. Un déracinement qui, dans de nombreux cas, peut faire sombrer une personne ou lui donner des ailes pour atteindre une vie meilleure.

Au cours des derniers mois, nous avons travaillé sur notre réunion d’experts « The Home and Displaced People » qui se tiendra à Washington DC en septembre, avec le soutien du Social Trends Institute. Notre directrice académique et responsable de la réunion, le professeur Sophia Aguirre, a réuni un panel d’intervenants clés sur les questions et l’impact de la migration. Des experts qui comprennent ce que cela signifie pour des personnes de quitter leur foyer et leurs racines pour commencer une nouvelle vie ailleurs.
Suzan Ilcan, professeur de sociologie à l’université de Waterloo et rédactrice en chef de Mobilities, Knowledge, and Social Justice, sera l’un des experts qui contribueront à The Home and Displaced people. Son travail avec les réfugiés souligne la nature précaire du départ et de la recherche d’un foyer, ainsi que certaines des façons de comprendre le tableau plus large d’un monde de plus en plus mobile. Trouver un endroit que l’on peut appeler son chez-soi et où l’on se sent chez soi est la clé de l’épanouissement de l’être humain : au cœur de la vision de HRF et de tous ceux qui cherchent un chez-soi aujourd’hui.

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

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