COVID-19, pauvreté et menstruation dans le comté de Vihiga

par | Jan 24, 2022 | All, Autres

Depuis que la pandémie du virus Corona a frappé le monde en 2019, tous les aspects de la vie telle que nous la connaissions ont changé pour le pire. Les prix ont augmenté et en particulier ceux des besoins de base comme la nourriture, le logement, les vêtements, l’éducation, la santé et les fournitures de gestion de l’hygiène menstruelle.

Je sais que c’est un choc pour beaucoup, mais les fournitures pour la gestion de l’hygiène menstruelle ne sont pas seulement un besoin de base, mais un droit humain dans la vie d’une adolescente, en particulier dans le comté de Vihiga, dans la province occidentale du Kenya.

À la Fondation Malkia, il devient de plus en plus difficile et impossible de fournir aux filles des serviettes hygiéniques pour endiguer leur sang menstruel chaque mois.

Un grand nombre de personnes ont perdu leur emploi à cause de la pandémie. Celles-ci avaient des personnes à charge, parmi lesquelles des adolescentes. Pour les filles, cela s’est traduit par un manque total de produits de première nécessité, mais surtout de serviettes hygiéniques. Ce n’était pas si grave pour les adolescentes lorsqu’elles ont dû déménager au village avec leurs parents et tuteurs après que ces derniers aient perdu leurs sources de revenus, car elles étaient assurées que la Fondation Malkia viendrait à leur secours en temps voulu.

Tout était parfait et faisable de 2020 à la mi-2021. La fondation Malkia pouvait se permettre de fournir des fournitures pour la gestion de l’hygiène menstruelle et plus encore pour les filles, jusqu’à ce que le COVID-19 frappe de plein fouet et que la fondatrice doive être hospitalisée pendant trois mois pour des complications cardiaques, rénales, de diabète et d’hypertension, mais aussi pour le COVID !

Après que la fondatrice ait survécu à l’hospitalisation et repris le travail, la fondation Malkia a vu un certain nombre de partenaires clés retirer leur soutien aux programmes destinés aux adolescentes, ce qui a entraîné un déclin rapide des ressources nécessaires pour rendre les menstruations des adolescentes gérables.

Cela se traduit par le fait que les filles issues de familles pauvres doivent maintenant être témoins et vivre la pauvreté non seulement de leur foyer, mais aussi de celui de leur bienfaiteur. En septembre 2021, deux filles se partageaient un seul paquet de serviettes hygiéniques, et en décembre, trois filles partageront le même paquet.

Il n’y a aucune dignité dans tout cela ! C’est déjà assez difficile de ne pas pouvoir s’offrir ces produits essentiels que sont les serviettes hygiéniques, et c’est encore pire lorsqu’une fille pense que quelqu’un la soutient dans cette situation, alors qu’on lui coupe l’herbe sous le pied !

La Fondation Malkia fait de son mieux, mais nos réserves sont presque épuisées. Avant COVID, nous servions 4 000 filles par an en leur fournissant des fournitures pour la gestion de l’hygiène menstruelle. COVID a doublé nos effectifs et sans les donateurs, les bienfaiteurs, les partenaires et les collaborateurs, pas une seule fille ne pourra avoir accès à une seule serviette hygiénique pour un seul mois pendant longtemps.

Voilà à quoi ressemble la pauvreté menstruelle chez nous.

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

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